Un belle rencontre de voyage ce jeudi 4 octobre. Claire nous avait signalé l'existence d'un luthier qui semblait officier dans son garage en guise d'atelier.

Nous sommes allés faire sa connaissance et avons passé avec lui un moment exceptionnel.

Carlos Jorge fabrique et répare toutes sortes de guitares et mandolines, et, en particulier, les petites guitares à 4X2 e 4X5 cordes spécifiques du Portugal et de Madère (celle qu'on entend dans le fado, cette belle musique mélancolique).

Il fabrique aussi des ukulélé qu'on lui commane parfoisde Polynésie.

Et, pour son plaisir personnel, il joue du saxo, en accompagnant un cd de Frank Sinatra.

Bien sûr, il a fallu que je joue quelques notes sur son saxo.

Avant de nous quitter, il nous a fait savourer son vin de Madère, dans une chope métallique, chacun son tour....moments magiques...

Vendredi 5 octobre, comme chaque année où je respire encore, je me réveille avec un an de plus.

Au mouillage dans la baie de Funchal avec le soleil qui brille, la journée commence bien par un petit déj "en terrasse", dans le cockpit;

Comme pour nous divertir, un groupe d'adeptes du jet-ski a organisé une course dont les bouées de parcours sont autour des bateaux au mouillage, ce qui nous met au centre de la course; ça fait une petite animation qui, heureusement, ne dure pas trop longtemps.

pluie en soirée...

Samedi

c'est pas un jour banal aujourd'hui : c'est le départ de la mini-transat.

Dans quelques heures, 88 personnes vont s'élancer sur la mer à bord de bateaux de course de 6m50, pour rallier Salvador de Bahia ( Brésil ) après 5000 km et 3 ou 4 semaines seuls en mer.

C'est très fort!

Nous participons à la fête:

vers 11h, nous embarquons Claire, Marc et François + Thomas ( 7 mois ) pour assister au départ de leurs compagnons et les suivre pendant la première heure de course.

C'est beau et c'est poignant.

De retour au moillage, laissant les coureurs à leurs solitudes, nous savoiurons cette bonne escale avec une petite balade à terre, encore placée sous le signe de la compétition;

il se déroule en effet cet après-midi un championnat local de VTT, en ville, sur un parcours constitué dans un jardin public; installé sur une forte pente, les allées et escaliers de ce jardin ont étés garnis de tremplins en bois et obtacles divers se terminant par une spectaculaire chute d'environ 6 m de haut, receptionnée sur une pente à 45°;

les jeunes cyclistes intrépides descendent ça à bonne vitesse et arrivent fort essouflés après quelques minutes d'épreuve.

A notre retour, le port, sans les minitransateux et bateaux accompagnants nous parait bien vide tout à coup.

Dimanche, c'est journée karting; une idée et un cadeau de Malou.

Il y a un circuit à 20 km d'ici sur la côte nord de l'île;

nous nous y rendons en bus;

la route traverse la montagne et la forêt, donnant à ce voyage d'une heure un petit coté "amazonien";

le circuit est de très bonne qualité, mais avec une ligne droite un peu courte;

un groupe de pilotes s'entraine pour la course de dimanche prochain avec des karts du même type que celui que j'avais, mais , hélas, impossible d'en louer un;

Je me "rabat" donc sur un "camion" de location à moteur 4 temps, plus lourd et moins véloce, mais je me régale quand même, car le traçé est assez rapide avec ce type de kart.

Nous avons décidé de rester encore quelques jours à Funchal pour faire un peu avancer les travaux sur le bateau;

ces derniers jours le temps gris alterne avec le soleil, et, sans me vanter, c'est mieux avec soleil....

Voilà que maintenant, il rentre un peu de houle dans le port, et c'est moins confortable;

même pour dormir!

la preuve, nous sommes lundi, il est 6 heures du matin, et le sommeil m'a abandonné....

alors j'écris ces lignes;

ce serait ballot de devoir aller au bureau dans ces conditions....