Notre escale à FUNCHAL se prolonge; Comme nous avons un peu assouvi notre soif de tout découvrir, nous voilà un peu plus raisonnables. Et nous avons accompli 3 jours de travaux derang sur le bateau; à quatre çà avance. Mais le qatrième jour la houle qui rentre dans l'avant-port s'est accentuée, et au matin les estomacs ont manifesté peu d'entrain à laisser leurs propriétaires entamer une autre journée de bricolage. Peut-être aussi que la soirée que nous avons organisée à bord la veille pour les bateaux français du mouillage y est pour quelquechose pour certains. Nous avions Jean et Benoit, 2 frères, qui ont pris une année sabattique pour voyager sur leur Romanée. Il sont partis au matin pour les Canaries. Et Nicole et Laurence qui voyagent avec Nathan, un garçon de 11ans qui a beaucoup plu à Enzo. En fait ils battent pavillon français mais ils sont suisses (nous on bat bien pavillon canadien!) Le lendemain de notre petite soirée, le voyage pour conduire Claire,Tintin et Enzo à terre avec l'annexe a été plutôt sportif et humide.

Une journée de ballade avant de reprendre le bricolage. Les suisses ont pris goût à notre compagnie (et vice versa), et le soir ils arrivent à notre bord avec l'apéro. Envolées les bonnes intentions d'abstinence de Tintin (et des autres). Encore une journée de bricolage, et nous arrivons à notre dernier jour programmé d'escale. Ballade dans les jardins pour les jeunes. Avec Domi nous prenons le bus pour Machico. En effet nous avons repéré dans le guide des randonnées une ballade qui se fait le long de la mer jusqu'à Canical. Le bus fonce sur la route tout près des ravins. On s'accroche! Il nous dépose au centre de Machico à l'heure du déjeuner. Il nous faut déjà monter 3/4 d'heure à pied pour trouver le sentier. Après une heure de marche nous avons perdu le chemin, et nous voilà à escalader au milieu des broussailles et des cactus qui ne manquent pas de nous griffer. Nous retrouvons un point du sentier; les explications (et le chemin) n'étant pas très claires, nous voilà bientôt encore hors piste; nous escaladons à nouveau pour retrouver notre route. Quand nous voilà enfin sur le bon sentier, les choses se simplifient. Après 3heures et demi de marche sous le soleil, nous arrivons un peu sales et beaucoup assoifés au port de Canical.

Le dimanche 15, nous levons l'ancre et retournons à Machico, mais cette fois avec tout l'équipage et le bateau. La pêche bat son plein, et une belle bonite vient agrémenter le repas de midi. Sur la canne, il y a aussi une belle prise, et vous trouverez le récit dans le journal du spécialiste. Mouillage très confortable, après-midi paisible.

Le 16 nous naviguons en direction de Porto Santo, la deuxième île habitée de l'archipel de Madère. Nous y arrivons en milieu d'après-midi. C'est beaucoup plus petit, très peu peuplé, plus aride. Nous mouillons en face de la plage (9 kms de long, alors que l'île en fait 12). C'est vraiment très beau! Un petit tour à terre en fin de journée.

Ce matin, nous avons entrepris de nettoyer toutes les algues qui poussent allègrement à la flottaison. Il va falloir trouver un des ces quatre un endroit propice pour carèner. Nous allons profiter quelques jours de cette escale, avant de prendre la mer pour rejoindre la côte marocaine.